Comment je crée une langue, billet n°2

membre : Vélonzio Noeudefée, salut c’est toujours moi 🙂

Dans le cadre du suivi étape par étape ma méthode (et c’est bien loin d’être la seule) de création d’une langue imaginaire : le second billet.

II Etape 2 : premiers développements : vers des exemples

II.1 Phonologie

En terme de phonologie, je vais rester très proche de celle allemande.

II.1.1 Consonnes et Glides

Les phonèmes consonnantiques posent moins de problème à être conçu, comparé au système vocalique.

Cette langue comportera 19 consonnes, 1 glide.

  • Nasales : /m/, /n/, /ŋ/ et éventuellement /ɲ/ en cas de suffixe débutant par une voyelle sur un phonème /ŋ/ en finale de mot
  • Occlusives : /p/, /b/, /t/, /d/, /k/, /g/
  • Fricatives : /f/, /v/, /s/, /z/, mais aussi uniquement l’élément des paires suivantes /ʃ/, /ç/, /x/, /ʁ/*, /h/
  • Autres : /r/*, /l/

* Ce phonème noté par la lettre r a une prononciation variable selon les dialectes et locuteurs, soit /ʁ/, soit /r/

Enfin, nous verrons au chapitre écriture comment indiquer le coup de glotte avant voyelle initiale en début de mot, si le mot débute par une voyelle.

Glides

Auxquelles s’ajoute le glide /j/, mais souvent rendu par le i comme dans les langues romanes, notamment entre consonne et une autre voyelle.

Le phonème /w/ peut être approximé dans les mots étrangers.

II.1.2 Système vocalique

Là encore, je reprends la phonologie de l’allemand, avec un système à 14 phonèmes vocaliques et un phonème supplémentaire qui apparaît comme déformation.

Ce système s’écrit presque comme en allemand, avec 7 voyelles, 1 diacritique et éventuellement 1 symbole : a e i o u ä ë ö ü : comme abréviation de ë, notamment pour les consonnes vocalisées.

  • A l’exception de ë /ə/ (et sa variante : ),
  • Et avec la précision que e , lorsque court qui varie entre /e/ et /ɛ/ en fonction des consonnes autour, comme en allemand,
  • les autres voyelles fonctionnent comme en allemand par paire tendues-relâchées. Ainsi :
  • Voyelle écrite : a e i o u ä ë ö ü
  • Expression tendue : /a:/ /e:/ /i:/ /o:/ /u:/ /ɛ:/* /ø/ /y:/
  • Expression relâchée : /a/ /ɛ/** /ɪ/ /ɔ/ /ʊ/ /ɛ/* /œ/ /ʏ/
  • Notes et Remarques sur la liste précédente :
  • * Peut aussi être prononcé /æ/ selon les régions et interlocuteurs
  • ** variable avec /e/
  • La variante est la finale /ər/, dont la déformation peut être déformée en /ɐ/ ou /əɐ/

Les diphtongues l’allemand connaît 3 diphtongues qui seront maintenues /aɪ/, /aʊ/, /ɔʏ/

II.2 Écritures

Essentiellement, l’écriture s’inspire de l’api, du français et de l’espagnol (ou du moins mes essais avant formalisation), comme si c’était une langue germanique du nord de l’Espagne.

L’écriture si standardisée, ce ne fut que sur le tard, il existe donc de nombreuses variantes archaïques selon les auteurs et les époques.

Pour les voyelles, comme indiqué en ligne directrice dans le billet n°1, je m’inspire outre de l’allemand du finnois et du néerlandais en doublant les voyelles tendues ou longues, qui sont aussi celles accentuées.

En sus et ce, afin de marquer le coup de glotte initiale pour les mots débutant par une voyelle, ces mots- ci comme les noms propres débuteront par une majuscule.

Je n’ai pas encore décidé quant à l’emploi des majuscules pour les noms communs, peu courant, ou en début de phrase, très IE.

  • Pour les consonnes nous verrons plus tard, les deux cas plus complexes :
  • /ç/ et /ʃ/
  • /s/ et /z/

Les consonnes suivantes se notent selon leur valeur api et comme dans la plupart des langues

  • Dans un ordre api : m n p b t d k g f v r* h l
  • Dans l’ordre alphabétique : b d f g h k l m n p r t v

En outre les finales allemandes, anglaises, etc. des langues germaniques en ng, notant /ŋ/, s’écrivent ñ.

/ç/ et /ʃ/

  • Il existe deux normes :
  • Une classique et traditionnelle qui écrit /ç/ avec ç et /ʃ/ avec c
  • Une standard et moderne, souvent plus usité à cause des claviers qui écrit /ç/ avec c et /ʃ/ avec q

/s/ et /z/

Là c’est le cas particulier de l’allemand où la lettre s, seule, note plus souvent le son /z/. Cela qui implique du coup, sans faire autant que l’allemand, de distinguer à la française :

  • le s intervocalique faisant /z/, sinon /z/ se note z
  • le s en initiale ou finale se prononçant /s/
  • Pour noter s entre deux voyelles, on double le s en ss. Attention on peut retrouver dans les anciens écrits un eszett ß, notant /ss/

Enfin un peu à la française, les mots qui finissent par exemple avec un d, qui se prononce /t/ et tous les autres ainsi s’écrivent à la fin avec la bonne lettre, ainsi en prenant kind en allemand, ça s’écrirait kindt.

II.3 Genres et articles

À 99% ou 99,9% les noms communs sont neutres et utilisent les articles :

  • Indéfini : en /ɛn/
  • Défini : de /de/

Uniquement pour les personnes et les fonctions et quelques animaux ou pour genrer les animaux, on pourra trouver :

  • Des articles féminin en ainë /aɪ.nə/ et di /di/
  • Des articles masculins en ain /aɪn/ et da /da/ ou /dɐ/

Souvent les noms féminins seront en -ë ou -in à la fin.

II.4 Pluriel

Le pluriel est régulier :

  • Sans article à l’indéfini pluriel
  • Avec l’article dzii au défini pluriel

Le pluriel des noms se forment toujours en -ë final /ə/.

2 particularités :

  • dans le cas où les noms finissent en -eC, avec C représentant n’importe quelle consonne unique, ce -e- là, l’avant dernier au pluriel fléchi aussi, ainsi
  • exemple : les noms en -el /ɛl/ vont finir au pluriel en -ëlë /ə.lə/
    • le cas particulier de -ër ou -:r, fait en sorte qu’il peut exister 2 pluriels :
      • soit le classique -ërë /ə.ʁə/,
      • soit le déformé aë /ɐə/

Ce qui signifie que la plupart des finales classique en -e au singulier en allemand tombent pour le mot équivalent dans cette langue.

En prenant des mots allemand (sans me soucier de voyelles courtes ou longues) et sinon orthographiés avec l’écriture standard, donnent entre le singulier et le pluriel :

  • man -> manë
  • tag -> tagë
  • qtat -> qtatë (Stadt)
  • frau -> frauë
  • doütq ->doütqë (deutsch)
  • haus -> hausë
  • soñ -> soñë (attention /so.ɲə/_Song), même si souvent sera écrit soñgë
  • ministër -> ministërë ou minist:r -> ministaë
  • fogël -> fogëlë (Vogel)

Aucun mot n’a encore été créé pour cette langue.

II.3 Pronoms personnels sujet (cas applicatifs)

  • Ix : je
  • diu : tu
  • he : il (m.)
  • zi : elle
  • vi : nous
  • yuë : vous
  • dzi : ils, elles (n.)

Comme on le voit il n’y a pas de pronom personnel neutre à la 3ème personne du singulier.

La 3ème personne du singulier neutre est rendue par l’infinitif en -:n comme forme autonome, donc excessivement neutre, autant impersonnelle, que passive, qu’active.

L’opposé de cette forme infinitive neutre est la forme en -uñ ou -üñ (à déterminer), correspondant au -ung allemand et -ing anglais, infinitif actif, qui a aussi valeur de participe présent, duratif et gérondif, employable comme un infinitif à valeur active.

  • L’impératif quand il peut correspond au radical, sinon sa forme est la même qu’à l’indicatif présent.
  • L’indicatif présent se conjugue de manière très similaire : radical+ë
  • Le radical correspond à l’infinitif en : -:n, moins cette partie : -:n

L’indicatif emplois les pronoms, l’impératif, non.

Ainsi le verbe qpeel:n : jouer, fera :

  • à l’impératif : qpeel !
  • à l’indicatif présent : Ix qpeelë, diu qpeelë, he/zi qpeelë, etc.

2 commentaires à propos de “Comment je crée une langue, billet n°2”

  1. Il me semble pas avoir lu le nom de la langue dont l’énoncé phonologique est mentionné. Comme je sais que tu en as créé plusieurs, on a l’embarras du choix.

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